Ateliers Nadin-Mathonet

« Quand j’ai repris l’entreprise, il y a 8 ans, elle était toujours spécialisée dans le renouvellement des moteurs thermiques : un métier de niche. Elle a bien évolué : nous avons repris Mathonet, à Verviers, et les établissements Rigo, à Waremme, pour ne plus former qu’une seule entité sur deux sites d’exploitation (Liège et Verviers). Elle est cependant restée une petite entreprise familiale (elle emploie aujourd’hui 25 personnes) efficace et résiliente : nous n’avons pas été trop impactés par le Covid, en raison de notre gamme de services (ancêtres, génie civil et engins agricoles) ainsi que la multitude de secteurs d’activité que nous touchons (agriculture, industrie, ferroviaire, transport, alimentaire…) », explique Stéphane Delmoitiez, 48 ans, vendeur.

De son côté, Amaury Demonceau (26 ans) caressait le projet de reprendre une entreprise depuis son premier job en tant que directeur adjoint dans une usine de production. « C’est là que j’ai compris que je pourrais faire pareil, mais pour moi », affirme-t-il en souriant. « Je me suis lancé petit à petit à la recherche d’une entreprise, presque par curiosité, en me laissant le temps de faire les choses bien. Après tout, il n’y avait pas d’urgence. Après une première vague de recherches, Copilot m’a proposé deux ou trois projets : mon choix s’est porté sur Nadin-Mathonet pour son aspect technique, qui rejoignait mes études technico-commerciales. Quand j’ai rencontré Stéphane Delmoitiez, j’ai compris qu’il pourrait assurer en termes d’accompagnement : se lancer tout seul, ça fait un peu peur, mais lui pouvait être là pour moi. »

« Accompagner Amaury pour l’aider à ce que sa reprise soit un succès est un beau challenge », confirme ce dernier.

Les deux hommes ont laissé à leur conseiller le soin de mener les négociations : ils ont préféré se pencher, très vite, sur leur avenir commun. « Mon intention première est de pouvoir continuer à développer Nadin-Mathonet tout en lui conservant sa taille humaine, de la faire grandir en continuant à trouver une solution technique pour chaque client », s’enthousiasme Amaury Demonceau.

Et Stéphane Delmoitiez de conclure : « Certains se seraient focalisés uniquement sur les chiffres, ou la sécurité, en oubliant le risque qu’une entreprise doit parfois oser prendre. Copilot est un excellent compromis, qui allie des connaissances transversales financières et juridiques, et l’art de ménager la chèvre et le chou pour que la transaction se passe au mieux pour tous. C’est un bon interlocuteur, multidisciplinaire, qui dispose d’un portefeuille riche d’acheteurs/vendeurs et d’un large panel d’experts auxquels faire appel quand certains points s’avèrent plus techniques. »