Atelier RC

En janvier 2015, David Graitson (46 ans), à la tête des Ateliers RC, société spécialisée dans la construction de bennes, décide de revendre sa société. Il revient pour nous sur cette opération et donne son avis sur la vente d’entreprise.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours et votre motivation qui vous ont poussés à revendre l'entreprise ?

J’ai travaillé durant 11 ans dans la société familiale, spécialisée dans les abris de jardin pour la grande distribution. Celle-ci a été revendue à une holding dont j’étais actionnaire avec mon frère et un associé flamand. Au terme de trois ans dans cette configuration, j’ai décidé de revendre mes parts et ainsi quitter l’entreprise.

J’ai ensuite travaillé, toujours dans le secteur du bois, dans une fonction de management, fonction prolongée durant 3,5 ans pour une société de transport et logistique et c’est dans ce cadre que j’ai été mis au courant de la vente des Ateliers RC qui, à l’époque, étaient dans une situation financière délicate.

Si le rachat ne s’est pas effectué par le biais de COPILOT, que j’avais pourtant approché dans le cadre de différentes démarches, sa revente, après deux ans d’exploitation, l’a bien été avec eux. Avant de me décider, j’avais exploré les pistes de l’association mais un manque d’outillage et d’innovation m’a poussé vers la vente via un partenaire, COPILOT, acteur de référence en Wallonie et plus particulièrement en province de Liège.

Je suis désormais consultant en gestion globale de sociétés.

Comment avez-vous vécu l'ensemble de ce processus de cession ?

L’instant clé, c’est le passage à l’acte de la vente. Quand je les ai contactés pour leur demander de m’accompagner pour une cession d’entreprise deux ans seulement après sa reprise, ils m’ont quand même signalé, et argumenté, que c’était risqué après une aussi courte période. J’ai dû les convaincre que c’était la meilleure solution pour moi et ils m’ont finalement suivi.

J’ai pu garder ma personnalité et être maître du dossier et de mes intérêts. J’ai eu quelqu’un à mes côtés qui a respecté mes choix, m’a compris et y a cru…. Une bonne collaboration pour moi alors qu’au départ, j’étais peut-être un point d’interrogation pour eux.

Lors de la valorisation, le climat entre les parties était équilibré et j’ai même trouvé COPILOT plus offensif et gourmand que moi. Je les sentais prêt à défendre mes intérêts et  l’ambiance, doublée d’un certain dynamisme, a été très constructive. Du désir de vendre au contrat de cession signé, six mois se sont écoulés.

Comment se sont déroulées les négociations sur le prix ?

Elles n’ont pas été faciles ni à la hauteur des premières estimations qui, il faut bien l’admettre, étaient un peu optimistes. Il y a eu un rapprochement vers ce que j’estimais être personnellement le prix juste. La dernière proposition était à -5% de ce que je m’étais fixé et comme j’étais pressé de vendre pour des raisons toutes personnelles, j’ai accepté.

Pourtant, COPILOT m’a bien rappelé les règles de base régissant la valorisation de l’entreprise et la vente. Ils ont été très pédagogues et m’ont rappelé que je pouvais attendre et qu’un autre repreneur pourrait se manifester pour le prix espéré et ce sans me pousser dans le dos.

Mais, pour les raisons précitées, j’ai néanmoins décidé de vendre aux conditions alors  négociées.

Quels conseils donner à ceux et celles qui souhaitent se lancer dans l’aventure de la vente de leur entreprise ?

Il faut bien réfléchir à cette opportunité et être décidé. Il faut mûrir cette décision et en parler sans tabou même si le repreneur qui se manifeste est critique, antipathique ou empreint de valeurs que vous n’acceptez pas comme une délocalisation par exemple.

Le côté émotionnel, le propre de chaque propriétaire qui voit le fruit de son travail en définitive lui échapper, est important et ne doit pas être éludé. Lorsque la société familiale a été revendue, je n’avais pas bien maîtrisé cet aspect des choses. Par contre, pour la revente des Ateliers RC, je savais ce que j’allais faire après. Il y avait ce lâcher-prise obligatoire.

Quelle a été la plus-value de COPILOT dans le processus ?

Assurément son regard sur la société et la rédaction de ce mémorandum qui dresse le portrait de votre entreprise et qui détecte des éléments que vous découvrez. Ce regard extérieur, la valorisation de l’entreprise, la perspective du prix mais aussi le réseau sont des qualités que je reconnais à COPILOT.

Ils sont donc capables de  trouver un acquéreur mais aussi de proposer, quand il le faut, des techniques de financement. Ils savent également lisser les angles dans la phase finale et plus particulièrement dans la rédaction des contrats et de ces clauses qui ne sont parfois pas très classiques. Ils servent alors d’interface entre l’acheteur et le vendeur et d’une façon pragmatique permettent de faire atterrir le dossier.

En quoi les services de COPILOT pourraient-ils être encore plus performants selon vous ?

Leurs responsables le savent mieux que quiconque, ce qui peut faire échouer une transaction, c’est l’indécision. En associant des spécialistes des ressources humaines ou du coaching, COPILOT pourrait canaliser les désirs et les émotions de leurs clients en présentant un projet de cession qui cadre avec leurs vraies envies. COPILOT est bienveillant certes mais cela reste théorique. La dimension humaine est importante et COPILOT pourrait prendre une autre dimension encore en augmentant ces ressources à ce sujet.