Maison Gilson

En mai 2016, Roberto et Jessica CALLA reprennent l’entreprise MAISON GILSON, spécialisée dans le domaine du jetable et de l’hygiène (raviers aluminium, raviers plastiques, sachets, sous vide, cuisson, sacs poubelles, papiers WC, essuyage des mains et industriel, nappage et serviettes, produits et matériel d’entretien, vêtements de travail jetable, gants,…).

Nous avons posé quelques questions à Roberto CALLA, son nouveau dirigeant. Voici un avis sur l’achat d’entreprise.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours et votre motivation pour reprendre une entreprise ?

J’étais à la tête d’un bureau comptable depuis 1997 et en quête d’un nouveau challenge mêlant essentiellement contact et aspect commercial. Je voulais changer d’orientation professionnelle et diriger une équipe.

Quelle est l'activité de la société que vous avez reprise ?

La maison Gilson, située à Barchon, est spécialisée dans la vente aux professionnels et particuliers de produits et de matériel d’entretien, d’hygiène, d’emballage et disposable.

Pourquoi vous êtes-vous orienté vers cette cible ?

Il n’y avait aucune raison précise. Cette société ne faisait pas partie de mon portefeuille client mais je la connaissais au travers de son implication au sein de la grande distribution. J’ai appris qu’elle était à vendre, je me suis renseigné et on m’a renvoyé vers COPILOT qui se chargeait de l’opération.

C’était une juste opportunité mais elle cadrait avec mes envies, celles de la vente.

Comment avez-vous vécu l'ensemble de ce processus de reprise ?

L’ensemble du processus a pris un an. C’est beaucoup mais on n’était pas les seuls intervenants. A partir du moment où il y a un montage financier à réaliser, il faut attendre le feu  vert. Pour faciliter ce rachat je m’étais adjoint les services d’un expert-comptable et d’un juriste. Ce type d’opération doit toujours se réaliser avec l’appui et l’aide de personnes habituées.

J’ai aussi pu compter sur la loyauté de COPILOT qui était présent au côté des anciens propriétaires.

Comment se sont déroulées les négociations sur le prix ?

Chacun a clairement mis de l’eau dans son vin mais on a rapidement, avec l’ancien propriétaire, trouver un terrain d’entente afin que ce soit un win-win pour chacune des parties.

Quid du financement ?

J’ai dû recourir à un emprunt conséquent et c’est cela qui a retardé le processus.

Après deux ans à la tête de la Maison Gilson, quel bilan tirez-vous ?

J’avais évidemment une petite crainte vu l’ampleur de la tâche car cette enseigne méritait un coup de neuf et un autre dynamise. Il s’agissait d’une entreprise vieillissante au regard de l’âge des propriétaires.

Même si ce n’est pas rose tous les jours, on est parvenu  à donner une nouvelle image de l’entreprise. On dispose depuis quelques mois d’une réelle liberté d’action ce qui nous permet de naviguer désormais à notre guise.

Notre équipe est composée d’une quinzaine de personnes et nous avons engagé un tiers de celle-ci depuis notre arrivée.

Maison Gilson a repris pied dans la grande distribution, le chiffre d’affaires est en croissance et il y a encore beaucoup de choses à faire.

Quels conseils donner à ceux et celles qui souhaitent se lancer dans l’aventure ?

D’abord bien réfléchir où on met les pieds. Il faut  prendre le temps de bien analyser dans les moindres détails tout ce que le vendeur met disposition et ne pas hésiter à poser un maximum de question voire même de venir essayer. Il faut aussi ne pas avoir peur de prévoir un budget pour des audits plus détaillés…

Quelle a été la plus-value de COPILOT dans le processus ?

COPILOT, qui était avant tout le conseil du vendeur, a été plus que correct tout au long des négociations. Il n’était pas rare d’avoir des appels en direct. On échangeait, il avait bien compris que je souhaitais acheter et ils ont fait en sorte de respecter l’accord qu’il avait avec son client tout en répondant  à mes desideratas.  Il faut un feeling entre les deux parties pour faire en sorte qu’on ait dans le même sens et ce fut le cas.